C’est un placement ordonné par le magistrat à l’égard d’un mineur autour d’une infraction pénale.
Créé en 2005 , le placement familial spécialisé (PFS) de l’ADAE assure l’accompagnement de 12 mineurs âgés entre 13 et 18 ans dans le cadre de l’ordonnance du 2 Février 1945.
L’accueil au PFS repose sur la nécessité de « déplacer » le mineur en délinquance pour le « placer » dans un accompagnement socio-éducatif et un accueil familial ; c’est ainsi que chaque jeune est accueilli individuellement chez un assistant familial et est accompagnée par une équipe pluridisciplinaire.
Il s’agit de réaffirmer la place de la famille dans la recherche et mise en place progressive d’autre mode de relation,
De prendre en compte la souffrance du jeune et de sa famille mais aussi la famille d’accueil par un travail et un soutien quotidien de l’équipe pluridisciplinaire,
D’offrir un accueil spécifique :
Il a la particularité de commencer en amont de l’accueil. C’est ainsi qu’une procédure de pré-admission est mise en place.
Y sont associés le service (responsable, psychologue, travailleur social), les partenaires impliqués dans l’accompagnement référent PJJ (fil rouge, travailleur social), la famille (le mineur et ses représentants légaux).
Lors de cette procédure sont abordés la possibilité de travailler avec le mineur et ses parents, le lien parents/enfant, la nature du délit, l’après placement.
Une réponse motivée est alors réalisée. Si elle est positive, c’est le magistrat qui décide du placement. L’admission est alors réalisée avec les mêmes personnes auxquelles s’ajoute l’assistant familial qui accueille le jeune. A la fin de la réunion d’admission, le mineur est accompagné et accueilli au sein de la famille d’accueil avant d’être installé dans sa chambre individuelle.
En moyenne, toutes les 6 semaines, il y a une réunion de synthèse avec l’ensemble des partenaires à laquelle le mineur participe.
A échéance de la mesure, un bilan du placement est effectué toujours avec les mêmes personnes. Un rapport retraçant le déroulement de la mesure, les différentes évaluations réalisées lors des différentes synthèses, ainsi que les perspectives proposées sont communiquées au magistrat.
A l’audience, le magistrat décide des suites à donner.
Comme nous l’avons noté « l’après PFS » est interrogé dès la pré-admission, mais aussi tout au long du placement. L’objectif est que le mineur placé au PFS a vacation de réintégrer in fine le dispositif du droit commun.
« L’après PFS » peut prendre la forme de :